vendredi, octobre 13, 2006

NY Day-2

Reprise du récit ...

Après un bon lever tardif, une bonne douche, un bon foutage de gueule de Pierre qui décidement ne ressemble à rien avec son T-Shirt NBA95 XXL nous repartîmes heureux et guillerets vers les fins fonds de NY. Mes salauds de compagnons (Alice et Pierre) désireux de petit déj m'ont trainé au Starbucks - établissement répugnant ne convenant pas bien à mes croyances altermondialistes - où j'ai pu dégusté le dégoût aux lèvres un "macchiato espresso" (en bref un café au lait...) en lisant les commentaires des serveurs sur un bouquin qui avait l'air fou : "waou !!! thanks to this guy I improved my relationship with my parents and my friends ! He's so cool and he has a llama farm !!". Bref... In Machine-à-Café We Trust.

Le suplice passé nous sautâmes dans le Piti Crouzeur pour aller rejoindre Priscille à l'angle Fifth Av. - Central Park "en bas à droite sur la carte". Expédition dangereuse connaissant le trafic de NY et les taxis hostiles aussi habilles dans l'art du klaxon que dans celui du combo klaxon-queue de poisson-insultes en Paki. Notons au passage que certains des "cabs" ont tuné leur voiture avec des renforcement en caoutchouc et des parpiétons (cousin éloigné du parbuffle). Vous pouvez rapidement voir ces renforcement sur le taxi en second plan.


Après avoir retrouvé Priscille, nous avons aussi retrouvé Rod Stewart (si si vous connaissez...gnagna heaaaartache !! etcetc) qui donnait un concert sur la Fifth Av à côté de Central Park. Bref c'était incroyable, j'espère qu'il fera un jour la première partie de Greg et sa Bande.

(c'est le gars en veste jean à droit de la symbale...dire que je l'ai vu de si pres...)

Tant d'émotion nous avez donné grand faim, c'est pourquoi nous nous dirigeâââmes vers un restaurant de haute qualité, c'est-à-dire un burger. Aux dires de Priscille ce burger est prisé, la preuve en est, son père y est allé (sachant que son père n'est que respectualité je l'ai cru de bon coeur). En effet, ce burger fut à la hauteur de nos espérances gastriques, j'ai pu parfaire mon ulcère avec un magnifique burger sauce...(écoute bien José)...sauce...ROQUEFORT !! Ahhhh uiii sauce roquefort, bien verte, bien granuleuse, le nectar de l'aphte. Un vrai délice. Le tout dégoulinant (photo à l'appui).


Repus, nous repartîmes à l'assaut de la Fifth av. (qui est dit au passage sacrément longue, un circuit rêvé pour jogger en mal de gasoil). De passage à NYC Pierre a tenu à saluer des collègues à lui au siège d'une des plus prestigieuses boîtes Nord-Américaines, une de ces rares entreprises qui ont su mélanger avec succès classe et coquetterie.


La Fifth av. devait nous amener à un des objectifs de la journée, le prestigieux Museum of Modern Art (MoMA pour les gens classes et détendus). Du fait de la gratuité des vendredi soir nous nous enfonçâmes dans le méandre de la queue stimulée par une américaine tenant plus de la kapo que l'agent de surveillance de musée. Ticket en main nous parcourîmes les nombreuses salles où nous pûmes satisfaire notre folle soif de connaissance, Pollock, Kandinsky, Calfer, Jeff Koons, Mondrian, Dubuffet, et plein d'autres dont j'ai oublié le nom, sont de la partie, j'ai pu retrouver avec grande joie l'un des intérieurs hollandais de Mirò (force fut de constater que les américains ont des musées sacrément bien fournis...).


Nous noterons tout de même une muséographie quelque peu déplaisante (classement par collections de donateurs), mais c'est histoire de critiquer quelque chose sur ce grand musée. Je préfére quand même un bon Pompidou à l'ancienne. Mais après c'est une question de point de vue. Grand découverte aussi, l'inventeur de la Maglite, Anthony Maglica, qui honorera désormais les parties de Time's Up.


Bon après le musée, on a eu une grande envie d'Empire State Building (tourist forever).

Petite vue ...

Petite équipe (Pierre>Priscille>Alice>Nico)

Voila pr la 2ème journée...conclusion du post, je n'utiliserai plus jamais le passé simple de ma vie, trop complexe. Aussi NY c'est chouette (mais vous vous en doutiez)

mercredi, octobre 11, 2006

NY Day-1

Fiers qu'ils étaient les gars de l'esc et de l'advencia (sombre école de commerce parisienne) à l'approche du départ pour NYC, capitale de la "Classe Américaine" tant réputée et tant deniée à PennState (cf reportage photo sur le port du mini short PennState).
Juste après les cours, à bord d'un Piti Crouzeur, sous la direction d'Alice désignée volontaire à la conduite, nous partîmes vers NYC. Equipage peu nombreux mais efficace, Alice au volant, Priscille à la place du mort, Pierre et Nico derrière, comme d'hab...




Alors petite commentaire sur les routes américaines...c'est limité à 65miles (environ 110km je crois), il y a des bouts de pneus de camion sur le bord de la route un peu partout, des bambis, des camions tunnés vous doublant sans complexes à fond de balle, le tout sur 2 voies (petite autoroute que celle menant à NY). Par contre c'est très joli, forêts sur des centaines de km, de toutes les couleurs du fait de l'automne. Après 5h de route une bonne pause dans le resto routier du coin (un burger avec jukebox et tout, le rêve américain en Technicolor), nous arrivâmes à New-York !!


Traversée du pont Washington très impressionant avec vue de nuit sur NY (j'ai pas de photos alors il va falloir fermer les yeux et imaginer pleins de gros immeubles tous noirs avec des trucs qui brillent dessus).

La première mission du soir était d'amener Priscille chez des amis à elle en plein Chinatown...Chinatown la nuit c'est un peu comme le port de Lorient de nuit après une bonne journée de marché spécial mérou et mollusques, ca sent le poisson et ya plein de poubelles partout, et on se sent pas en sécurité (trop de Chinois, tue le Chinois)...mais bon Chinatown c'est cool de jour.

Après tout se complique, Priscille larguée, on a dû trouver l'hôtel situé dans Greenwich Village, Jane Street (c'est vaguement à gauche du truc écrit au milieu de la grosse île sur l'espèce de capture d'image en-dessous...)


Bien sur comme on aime bien Manhattan on galère un peu dedans et puis on se plante et nous prenons le Holland Tunnel. Faut savoir que le tunnel nous amène direct hors Manhattan à Jersey City...bon on ne se désepére pas, on passe chez un Paki faire le plein et on repart dans le tunnel (1h30 de galère + nouveau péage pour entrer à Manhattan à payer). Le tunnel est indiqué en rouge sur le schéma (je remercie au passage l'auteur du schéma)...


7h30 après notre départ de State College on arrive enfin à l'hôtel, crevés mais satisfaits...On prend possession de notre chambre, forte symphatique...avec vue sur Jersey City

Donc voila notre hôtel était situé dans le Village coincé entre la 11ème West et la 12ème West. Le Village est un quartier vraiment tranquille, avec des petits immeubles de deux, trois étages seulement, un peu bobo dans l'esprit.

vendredi, septembre 29, 2006

La Classe Américaine ...

Suite à une demande d'un ami très cher, Le Clérisse, pour ne pas le citer, je vais poster quelques photos des amazones américaines. La sélection ne sera pas exhaustive malheureusement...

La sélection sera partagée en deux parties en fonction de la qualité des photos (eh oui ces photos ont été prises lors d'une séance "comment se servir de son appareil photo" avec Priscille...).

Je vais tout d'abord vous parler du top du top niveau classe américaine (je m'adresse ici aux demoiselles). Il faut tout d'abord être équipé d'un mini short de sport, de couleur flashy, puis de grosses chaussures de running ou des tongs. Le tout sera bien entendu agréementé d'un sweat capuché "PennState".
Les vrais de vrais préféreront l'option tong, plus décontractée.






L'autre accessoire ultime est la casquette/sweat/short/jogging/ obliteré "PennState" ou "PSU" (PennState University). Bien entendu sweat et tongs obligatoire.

Je vais d'ailleurs moi-même acquérir un sweat PennState assorti à mes espadrilles, histoire de me la péter un petit peu et de goûter à la "Classe Américaine".

Bon Bob le Texan était aussi de passage...Histoire de montrer qu'on peut trouver de tout à PennState









Maintenant je vais passer à la deuxième partie, qui est une sorte d'essai photo...Tout commentaire sera le bienvenue (sauf sur mon orthographe bien entendu).


Et la dernière ma préférée, où vous pouvez admirer le PennState imprimé sur les fesses de la demoiselle

samedi, septembre 23, 2006

FatNic vs PSU Cake

Les repas à PennState sont parsemés de combats farouches, entre le consommateur et la nourriture. Cette dernière n'hésite pas à arbhorer des couleurs vives afin de dissuader le consommateur de l'ingérer. Un peu comme les grenouilles tropicales, la nourriture voit dans ses couleurs l'espoir de vivre encore quelques heures de plus parmis ses amis au sein de la cantine. Mais dans la jungle il n'y a ni justice, ni logique, mangé ou être mangé telle est la devise de tout un chacun. Malheureusement pour un petit être, le PSU Cake (Psuius Cakroutus), la messe est dite, ses couleurs chatoyantes ne sont pas un bouclier contre tous les prédateurs.



En effet, dans cette jungle inhospitalière situé à Warnock Commons réside un prédateur plus farouche que tous les prédateurs que l'on ait vu, un prédateur à la logique étrange, répressible et dangereuse. Ce prédateur n'est attiré que par les couleurs vives alors que souvent ces couleurs sont synonymes de poison extremment violent, capable de paralyser tout appareil digestif (heureusement un antidote existe, développé par la recherche savoyarde, la "gnôle").



Le prédateur connu par les indigènes locaux comme "FatNic" (les scientifiques wallons l'ont identifié comme Nickroutus Maximus de la famille des Kroutus, animaux bien connus pour les moeurs peu orthodoxes).


Et ce n'est qu'une bouchée qu'en fera le terriiiible prédateur des temps modernes...Le PSU Cake n'eut aucune chance, et c'est une scène atroce de carnage que laissera le FatNic. Pour les âmes sensibles nous vous conseillons de vous bander les yeux avant de regarder les photos.



Voir comment le prédateur s'est délecté de sa victime ne peut qu'inspirer le dégout, et c'est avec une larme à l'oeil que je clot cette épisode entachée de violence et de tristesse...

lundi, septembre 18, 2006

Penn State vs Youngstown (suite)

Chose promise, chose due, quelques explications sur ce sport barbare qu'est le foot américain.
Tout d'abord une partie se joue en 4*15min et est une succession d'attaques et de défenses. L'équipe en possession du ballon doit mettre le ballon derrière la ligne de fond de l'autre équipe. A chaque mise en jeu l'équipe attaquante à quatre essais pour amener le ballon à parcourir 10 yards, sachant que la balle ne peut toucher terre. Au bout des 4 essais la balle passe à l'équipe adverse. Dès que la balle touche le sol, ou que le porteur de balle est à terre on siffle un arrêt de jeu, remise du ballon à la position initiale (si parcours de moins de 10 yards), ou remise en jeu du point de chute du ballon/porteur. Voila en gros les règles. Résultats avec les arrêts de jeu une partie peut facilement durer 3heures...
Voici à quoi ressemble le ballon :

Ptite photo des Cheerlearders de Youngstown avant la soirée endiablée que je passerai avec elles, complétement nues, recouvertes de fromage fondu américain.


Bref, passons au vrai sport, place aux gladiateurs. Il faut d'abord savoir qu'une équipe de foot américain est composé de 104 joueurs (oui c'est un chiffre honnête), mais seulement 11 ont le droit d'être sur le terrain, mais ne vous inquietez pas ils changent tout le temps. Chaque joueur a sa spécialité, tire de drop, de pénalité, quaterback balançant la balle en avant, tacklers devant défoncés les joueurs adverses...


Pendant les arrêts de jeu la mascotte fait le con, genre tape un méga slam dans la foule qui le monte jusqu'aux tribunes présidentielles :


Et la fanfare envoie des émissaires trompettistes souffler dans les oreilles des supporters :


Vous pouvez même voir que tout est bleu ou blanc...

dimanche, septembre 17, 2006

Penn State vs Youngstown State

Enfin on a testé le match de football américain !
PennState est doté d'une des meilleures équipes de foot du championnat universitaire (semi-pro).
Avant tout début de match, et même pendant, près d'une centaine de millier de personnes vient s'aglutiner autour du stade, sur les parkings et les pelouses pour..."Tailgate"...

Le TailGate est l'art de prendre son van custom "PennState", sa tente, son barbeuck à gaz, ses saucisses et ses Miller Light (de la bière allégée en calories). Un tailgate est en faite la porte du coffre d'une voiture, d'un pick-up en particulier que l'on peut ouvrir pour s'en servir comme table. Cette pratique est devenue très populaire, on appelle ça du "camping sportif".

Les alentours de début de match sont animées d'une folie. Il ya des gens partout en blanc et bleu, avec du PennState partout, des vendeurs de casquettes, de tickets, on attend l'arrivée des joueurs et de l'entraîneur vedette Joe Paterno (qui a plusieurs statues à son nom, une bibliothèque à son nom, un resto et une variété de glace), entraîneur de PennState depuis 1966. Il faut savoir que PennState n'a perdu qu'un match de championnat l'an dernier et a remporté l'Orange Bowl (l'équivalent universitaire du Super Bowl).
Mais bon revenons au match. Une fois les billets achetés au black, on s'introduit dans le Beaver Stadium...D'une capacitié de plus de 100000 personnes...Plutôt impressionnant, surtout que l'on est situé à l'avant dernier rang du stade et qu'on a une vue panoramique sur le stade.


En début de match il y a présentation des Marching Band (fanfare), des majorettes et enfin l'hymne national, tout le stade tourné vers le drapeau américain.


Voila le Marching Band des "Penguins" de Youngstown, déjà impressionant.


Le "Blue Marching Band"...seulement 200 musiciens, 6chefs d'orchestre, 30 majorettes, 30 porteurs de drapeaux...juste histoire de...Le tout soigné avec une précision militaire. Beaucoup trop impressionnat, rien à voir avec la bonne Vash'Fol, fanfare médecine de Rouen...Et pour conclure le show du marching band, rien ne vaut un bon avion volant à ras le stade (autant vous dire que quand la bête arrive par derrière et que qu'elle tend plus de l'avion militaire que du bimoteur ca vous fout les choquottes...)

Maintenant les gens importants du match : le collègue mascotte et Joe Paterno le Dieu de PennState (les joueurs eux sont des demis-dieux).

Bon vous avez vu un peu tout ce qui se passe à côté d'un match, la prochaine fois je vous explique les règles ;)

dimanche, septembre 10, 2006


Un bon PicNic...


Comme me l'a si bien dit mon tendre ami Sylvain F. (La Barback pour les intimes), je viens d'acheter un appareil et je n'ai pas mis mon blog à jour. Premièrement je tiens à dire que j'emmerde le-dit Sylvain de ton mon soûl, deuxièment, voici les photos tant attendues.

Hier, samedi, nous sommes partis avec les membres de l'ESC (European Student Club) dans un State Park ("State" donc alcool prohibé...). "Nous" c'est Priscille, The Barde, Alice et moi-même (the "French Contingent" comme dirait Adam).
Pour joindre cet avatar de paradis bucolique nous dûmes grimper dans un de ces bijoux de l'industrie automobile américaine, la Jeep de luxe éd. 1984 :


Cet engin fut conduit gentillement par Adam, président de l'ESC. Les amateurs du détail pourront remarquer que le capot de la voiture est soulevé, en effet Adam préférait que le moteur se refroidisse et arrête de fumer...Dernière précision ctte voiture a naturellement la moquette de série. Bref elle n'a rien à envier à des Audi Quattro des 80's.

Le trajet réalisé, nous arrivâmes au lac, bordé d'une très jolie plage. Tout de go, nous nous lançâmes dans une folle partie de beach volley avec deux italiens, un serbe, un marocain, un indien, un iranien, des français, bref du beau monde. Après avoir sué nous nous sommes restaurés autour du barback, à base d'hamburger et de Dr Pepper

Il faut savoir qu'à l'ESC, vous pouvez croiser des polonaises, des turques en bikini, des italiens freesbiers, des français en short rouge, des allemands bodybuildés, des iraniens bodybuildés, bref un joli panel de personnes de tous horizons !
La journée était donc rythmée par des parties d'ultimate freesby, de football américain, de volley, de nage en tout genre...On remerciera au passage ce bon belge de Daniel (le gros barbu sur la photo du haut) de nous avoir introduit dans ce club...